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Imprégné de musique classique et de théâtre dès son plus jeune âge, Mathieu Salama s’est initié au chant lyrique, au piano et à la guitare pendant près de 7 ans au conservatoire. Il optera finalement pour la variété, inspiré par les plus grands comme Barbara, Brel, Piaf, Aznavour...
Il y a 10 ans, il fonde Crescendo (www.crescendo- art.com), une école de chant et de musique, se consacre principalement à l’enseignement et crée une méthode de chant : « Fasila ».
Rien ne le prédestinait à cette époque à s’orienter vers le chant lyrique.
Pourtant, à l’occasion d’un voyage à Venise, tout bascule. Le déclic se produit et la voie qui lui était destinée commence à se dessiner. Il décide d’apprendre avec les meilleurs enseignants et c’est alors qu’il croise la route de Nicole Fallien, professeur du célèbre Philippe Jaroussky. Grâce à son aide pertinente et ses encouragements, Mathieu s’accroche et décide d’aller au bout de son rêve : devenir chanteur contre-ténor.
Aujourd’hui travail et volonté se mêlent à sa passion pour l’étude de ce chant si complexe, avec son professeur Robert Expert. Enfin, il peut dévoiler son talent de soliste contre ténor, accompagné d’un ensemble de musiciens spécialisé dans les œuvres du répertoire baroque.
Avec l’album « Résonances baroques », il explore les différentes tessitures de sa voix, si étrange, si différente et aux inflexions parfois enfantines. A travers un répertoire d’arias et d’airs d’opéra composés pour les grands castrats par Haendel, Caccini, Caldara, Porpora, mais aussi Bach, Vivaldi, Purcell, Mathieu Salama nous fait voyager tel un Farinelli et fait revivre un répertoire musical qui lui tient à cœur.
Ghislaine Gignoux a fait ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris dans les classes de Clavecin, Solfège, Histoire de la musique et préparation au certificat d'aptitude à l'enseignement musical. Elle a suivi les cours
d'interprétation d'Huguette Dreyfus et les cours de réalisation de basse chiffrée de Laurence Boulay. Elle partage ses activités entre l'enseignement et les concerts, accompagnant divers ensembles de musique
Baroque.
Geneviève L’Hostis a toujours partagé son temps entre l’enseignement et l’instrument. Le clavecin tout d’abord, à la Schola cantorum de Paris, et la basse continue.
Le chant choral a tenu une place assez importante dans son parcours à un moment donné ; elle a dirigé un choeur mixte adulte, amateur, et où le répertoire allait aussi de la Renaissance au baroque.
Mais, fascinée par l’archet, après le clavecin elle entame un 2eme cursus en viole de gambe, à la classe de musique ancienne du conservatoire de Saint-Cloud et c’est cet instrument qu’elle joue dans divers ensembles, et sur lequel elle se produit régulièrement.
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